Michèle Fuselier renvoie dans ses cordes la maire de Dravegny qui avait tenté une esbrouffe politicienne contre Eugène

Françoise Fernandez, maire de Dravegny, une commune de 130 habitants de l’agglo de Château-Thierry et qui supporte la candidature de Jeanne Doyez-Roussel pour la prochaine élection législative, vient de se voir infligé un camouflet judicaire suivi d’un communiqué de presse de Michèle Fuselier qui la tourne en ridicule.

Quels étaient les raisons de la colère de cette élue rurale du peuple visiblement bien mal inspirée ? A l’occasion de la fête du Muguet où est venu Sébastien Eugène, candidat lui aussi à la prochaine élection législative, Françoise Fernandez a voulu transformer un différent d’opinion avec le maire de Château-Thierry en scandale politique : par l’envoie d’un mail à des élus sélectionnés de l’agglo dans un premier temps, puis par une missive incendiaire envoyée à la Presse dans un second temps dans laquelle elle rappelle un dépôt de plainte. Seule Vu du Château sur Internet a publié ce texte que mon avocat avait jugé ‘’diffamatoire’’ (ndlr : ce qui explique pourquoi je n’en n’avais pas fait mention), avant que la responsable de Vu du Château ne supprime sa publication en ligne.

Ce jeudi, le procureur de Soissons a décidé de classer sans suite la plainte à des visées politiques de Françoise Fernandez, infligeant au clan Krabal, Jeanne Doyez-Roussel et Etienne Haÿ, une défaite judicaire qui n’a de retentissement que les tentatives du député à faire de ce montage cousu de fil blanc une affaire d’Etat qui n’en n’ai donc pas une.

Michèle Fuselier, 1ère vice-présidente de Conseil départemental de l’Aisne a publié un communiqué à l’attention de sa ‘‘chère Françoise’’ que l’intéressée ne devrai que goûter certainement que du bout des lèvres. Voici ce texte :

«Chère Françoise, écrit Michelle Fuselier, j’ai naturellement suivi les nombreux messages que tu as envoyés aux maires et à la presse au sujet d’un différend qui t’a opposé à Sébastien Eugène. J’ai également observé tous les efforts et toute l’énergie déployés, par toi, mais aussi par Jeanne Roussel et Jacques Krabal, pour tenter d’en faire un scandale.

Naturellement, à l’approche des élections législatives, tout cela était cousu de fil blanc. Et personne ne s’y est laissé prendre. A tel point que les propos diffamatoires ont redoublé d’intensité dans ton second communiqué, le premier n’ayant vraisemblablement pas atteint les objectifs que vous vous étiez fixés.

Sans surprise, ce jeudi 1er juin, le procureur de la République du tribunal judiciaire de Soissons a classé sans suite la plainte que tu avais déposée.

La politique est dure pour tous, femmes et hommes, comme je l’ai souvent vécue dans le cadre de mes engagements.

Tu as fait le choix de soutenir Jeanne Roussel, de l’accompagner dans tous ses déplacements, de la prendre en photo, d’être la seule à ses côtés sur les plateaux télé… Je ne remets nullement en cause ce choix.

Mais il faut accepter les avantages et les inconvénients de l’arène politique, que l’on soit un homme ou une femme.»

La chasse à l’Etienne Haÿ à l’agglo est ouverte

Puis la 1ère vice-présidente du Conseil départementale dévoile ce qui se trame à l’agglo et qui est un secret de polichinelle qu’Etienne Haÿ devrait avoir compris depuis longtemps, comme en son temps la chasse du canard, la saison de la chasse de l’Etienne Haÿ devrait s’ouvrir si tôt la période électorale close : «Etienne Haÿ a pris une grande responsabilité en se présentant comme suppléant contre son 1er vice-président et maire de la ville-centre, poursuit Michèle Fuselier, ce qui aura évidemment des conséquences politiques sur l’ensemble des membres du bureau de la Communauté d’agglomération de la Région de Château-Thierry. Et ce n’est pas faire une menace que de réaliser une telle analyse, que de nombreux élus de la CARCT font déjà !»

Fort de son sens aiguisé de la politique, Michèle Fuselier rappelle que faire appelle aux droits des femmes n’est pas suffisant pour justifier une action judiciaire, alors même que Françoise Fernandez a admis dans son 2ème courrier que «dans le cadre de cette campagne électorale, comme je ne soutiens pas M. le maire de Château-Thierry mais la candidate investie par le Président de la République, ma démarche sera perçue dans son aspect politique» ; «invoquer les droits des femmes, écrit donc Michèle Fuselier, ce pour quoi je me bats depuis de nombreuses années, était ici tout à fait inapproprié. Evitons la victimisation et concentrons-nous sur les vrais combats. Les instrumentaliser à mauvais escient risque sinon d’amoindrir leur portée réelle».

En effet, la maire de Dravegny avait conclu son 2ème message en tentant de faire passer la parole des femmes, comme il fut un temps celle des enfants, pour intouchable : «C’est pourquoi comme d’autre femmes agressées, j’ai décidé de ne plus me taire : la peur doit changer de camp !»

Les incantations de Françoise Fernandez n’ont pas réussi à amadouer le procureur de la République qui a donc classé sans suite la bafouille de l’affidé d’Etienne Haÿ, plongeant le clan Doyez-Roussel-Haÿ-Krabal dans les affres d’une magouille politique qui a fait pschitt. Défaite judiciaire prémonitoire du résultat de la prochaine élection ? Allez savoir…

D. R.

Françoise Fernandez, maire de Dravegny supporte la candidature de Jeanne Doyez-Roussel pour En Marche (maintenant Ensemble !)


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